Ogm La France voudrait renforcer leur évaluation en Europe
La France fera en juin des propositions à ses partenaires européens pour faciliter l'interdiction des Ogm par les pays qui le souhaitent et mieux évaluer leur impact environnemental, a annoncé vendredi la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal.
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« De nombreux Etats membres sont défavorables à la culture des OGM mais aujourd'hui il n'y a pas de majorité suffisante pour s'opposer aux autorisations, ça ne doit pas durer », a affirmé la ministre en présentant à la presse ses « chantiers prioritaires » trois semaines après son retour au gouvernement. « Le système actuel ne fonctionne pas, nous devons le faire évoluer. Nous devons trouver une solution pour permettre aux Etats membres d'interdire les cultures d'OGM sur le territoire lorsqu'ils en ont décidé ainsi », a-t-elle ajouté.
Le projet de réforme de la Commission européenne en la matière est « à mes yeux beaucoup trop faible, face à l'insuffisance de l'évaluation des risques pour l'environnement et pour la santé », selon la ministre. « Je proposerai donc, au nom de la France, au mois de juin, des améliorations au projet de directive pour offrir aux Etats membres toute la sécurité juridique nécessaire pour l'interdiction des OGM sur les territoires et pour renforcer leur évaluation environnementale », a-t-elle conclu.
En mars, la présidence grecque de l'UE avait annoncé être proche d'un accord pour autoriser la culture des OGM qui se ferait toutefois « à la carte », avec la possibilité pour les Etats d'interdire les semis sur leur territoire. Lors des dernières discussions, la France avait toutefois déjà défendu une proposition alternative qu'elle jugeait juridiquement plus solide.
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